Nature et Philosophie
Dans la théorie Vidalienne du XIXe siècle, le possibilisme présume que la nature ne détermine pas l'implantation des hommes sur terre, même si elle influe sur eux d'une manière ou d'une autre. "La nature propose, l'homme dispose" Vidal de la Blache, illustre les relations entre genre de vie et influence du milieu. Cela permet de penser la nature et les cultures comme des entités différentes, mais exprime aussi l'absence d'une frontière hermétique entre homme et nature.
Aujourd'hui, alors que la population mondiale ne cesse de croître, que le climat global se dérègle, ou encore que l'exploitation des ressources s'intensifie, quelle dimension prend la théorie Vidalienne qui désigne les choix de développement pour nos civilisations ? Mais surtout quelle place va-t-il rester pour la nature qui à tant façonné l'Homme avec un tel développement ?
Une telle réflexion amène à réfléchir, puis se positionner pour agir et rétablir un équilibre nécessaire pour un futur durable. La conservation de la nature et des écosystèmes ne sont bien sûr pas le seul aspect à considérer pour un développement humain durable, mais apparaît toutefois comme un de ses pilier fondateur.
"Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants "
Antoine de Saint-Exupéry
Depuis toujours, je me suis passionné pour l'écologie et la gestion des milieux naturels, par l'inventaire et l'analyse de la biodiversité. Je considère la recherche scientifique comme un enjeu primordial, car il s'agit de la première étape vers la connaissance et les retours d'expérience.
La communication et la sensibilisation sont tout aussi importants pour les enjeux de conservation des zones naturelles. En effet, chacun est responsable et à un rôle à jouer, c'est pourquoi il est essentiel de sensibiliser les différentes générations, acteurs, ou usagers.
Mes études de géomaticien et écologue ainsi que d'analyses de la biodiversité et des écosystèmes me permettent de réfléchir et d'agir au quotidien dans ces domaines. Mes domaines de spécialisation s'organisent principalement en géomatique et dans gestion de notre patrimoine naturel.
Communauté et activités sociales
L'importance d'avoir une implication sociale, quelle qu'elle soit, réside dans l'expression de nos convictions par l'action envers des causes que l'on défend. Même avec des niveaux d'implication variables, l'action sociale collective permet de porter des valeurs et de mobiliser davantage de personnes.
Le milieu associatif dans le domaine de l'écologie et de l'environnement est très large et regroupe de nombreux domaines, moyens d'action et projets à des échelles très différentes. Cela peut être centré sur la recherche, la protection, la gestion, la communication, l'action politique, ... et bien d'autres !
Certaines associations, groupes ou instituts généralement de taille et d'influence conséquente, vont pouvoir se spécialiser dans certaines thématiques environnementales, généralement avec une vocation dominante. Les membres peuvent travailler à temps plein sur les missions de la structure.
D'autres groupes et associations à taille plus réduite vont aussi représenter une part importante des activités associatives. Ils vont proposer des actions plus ponctuelles et plus accessible grâce à la proximité de leurs interventions.
Plus globalement, la force des activités associatives réside dans la réalisation de services à but non lucratif, à différentes échelles, et par des personnes d'horizons différents, réunies. Le sentiment d'appartenance à une communauté œuvrant pour un projet commun et participatif est une force d'action et de réalisation.
Groupe de recherche sur la biodiversité terrestre en service de volontariat (Grèce)
"Nuit de la Biologie" et activités avec les enfants (Serbie)
"Nettoyer Fruska Gora" ramassage des déchets dans le parc national (Serbie) avec l'association locale
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